La prochaine fois, le feu ?

En Ardèche, l’héritage paysan
comme source d’anticipation

Coline Pacton

Le texte ci-dessous est issu d’un travail de fin d’études soutenu à l’École de la nature et du paysage. Cette page n’inclut qu’une partie des documents graphiques publiés dans la revue papier, disponible en librairie.

Massif du Tanargue, Ardèche, en octobre. Depuis le plateau de Loubaresse, je vois s’étendre la vallée de la Beaume : les feuillus, en majorité des châtaigniers, constellent les versants sud de leurs couleurs d’automne incandescentes. Grâce au jeu des contrastes, je peux situer les boisements de résineux, d’un vert profond, qui glissent le long des versants nord jusque dans le fond de vallée, aux portes des hameaux. À mes pieds, tout près, le genêt a colonisé le plateau et les pentes sont parsemées d’églantiers, rabattus par le vent qui s’engouffre dans la vallée. Imaginons à présent l’arrivée d’un feu de forêt dans ce panorama, comme un filtre que l’on poserait sur une photo-graphie. Cette vallée devient alors le cadre d’une narration très différente. Soudain, les pentes boisées, les lisières presque inexistantes entre hameaux et forêts, mais aussi la présence massive du genêt posent question. Observer cette mosaïque de végétation m’a orientée vers une réflexion « à charge » : face aux transformations récentes de la forêt, comment faire face au risque d’incendie ? Comment accompagner les Ardéchois dans la mutation en cours de leurs paysages ? L’idée de mutation indique un changement, peut-être irréversible, le long d’une trajectoire historique au long cours, propre à cette vallée.

S’éloigner pour mieux percevoir le changement

Une trajectoire climatique qui s’impose au territoire

Le premier contact visuel avec la Beaume donne l’impression d’une vallée complexe : le relief s’emmêle en de nombreux petits monts qui semblent s’enchevêtrer de manière aléatoire. Il est difficile de saisir la répartition de cette masse forestière imposante, qui donne l’impression d’engloutir les quelques hameaux qui composent le fond de vallée1. Pour comprendre ce territoire, il faut dans un premier temps s’en éloigner et le placer dans son contexte élargi, notamment dans ses interactions avec les territoires voisins.

Passer du grand territoire de la vallée aux paysages qui le composent.

L’Ardèche se trouve au carrefour de facteurs géologiques, géographiques, humains et climatiques dont la conjonction est difficile à saisir au premier regard. Les temporalités propres aux ères géologiques suggèrent des mouvements « prodigieusement ralentis2 » qui sont toujours en cours, et dont il importe de tenir compte dans l’aspect mouvant du territoire. Ce socle profondément enfoui ressurgit dans certains paysages habités des pentes, plateaux et piémonts ardéchois, à travers l’architecture des hameaux, des bancaous (terrasses cultivées) et des clèdes3. Les gens qui habitent ces pentes ont accompagné les mouvements du territoire, allant parfois jusqu’à le quitter, mais aussi en maintenant des pratiques anciennes telles que la transhumance, qui implique une vision d’ensemble des ressources de la terre selon les saisons.

Le facteur climatique attire particulièrement mon attention : si l’Ardèche semble influencée par le climat des régions voisines, la progression rapide du climat méditerranéen vers le nord caractérise une mutation en cours. Deux tiers des 350 millions d’hectares de végétation qui brûlent chaque année dans le monde sont situés sous des latitudes méditerranéennes4. Cette migration vers le nord s’observe notamment en Ardèche, qui se trouve à un point de bascule climatique, comme l’illustre la carte ci-dessous. Trois lignes iso-climatiques5 du climat méditerranéen sont représentées : à celles de 1950 et de 2015 s’ajoute une projection pour 2050. Entre 1950 et 2015, la partie méridionale de l’Ardèche est passée de « voisine de territoires méditerranéens » à « comprise dans ce climat ». D’ici 2050, le département entier sera compris dans cette aire climatique. L’Ardèche est ainsi un territoire clé pour l’anticipation des phénomènes de feux de forêt, dont la récurrence semble suivre cette migration.

D’ici 2050, le département entier sera compris dans l’aire climatique méditerranéenne. L’Ardèche est ainsi un territoire clé pour l’anticipation des phénomènes de feux de forêt, dont la récurrence semble suivre cette migration.

Le mégafeu est-il un nouveau facteur à envisager ici ? Ce terme, apparu en 2003 aux États-Unis6, met l’accent sur le caractère inédit du comportement récent des feux de forêt. Face à ce nouveau régime de feu, Joëlle Zask présente l’enjeu de « trouver une nouvelle grammaire7 » à décliner dans les interactions concrètes avec notre milieu de vie. L’objectif est de tendre vers une « véritable réciprocité » entre les paysages et les personnes qui les habitent. Dans le cas des feux de forêt et de leur anticipation sur un territoire, il faut observer de près les interactions entre habitants et paysages afin d’en saisir les spécificités.

Les trois courbes iso-climatiques informent sur la trajectoire passée et l’évolution à venir du climat méditerranéen.


Les mouvements du territoire

Revenons à présent au pied du Tanargue, et mettons en perspective ces éléments de contexte avec le territoire de la vallée. La photographie de la double page précédente en montre les grands paysages, du plateau au piémont.

La diversité des dynamiques végétales est marquante, entre un premier plan caractérisé par le développement du genêt et un horizon plus lointain marqué par des peuplements majoritairement feuillus. Quelques bandes plantées de résineux ponctuent les pentes et s’étendent jusqu’en fond de vallée. La route sinueuse apparaît et disparaît au gré des vallons. Elle suggère un territoire reculé, loin des grands axes rhodaniens.

Les formes agricoles racontent, dans le paysage de la vallée, une rencontre entre des modes de gestion distincts : un contraste apparaît entre les pratiques locales et des logiques sylvicoles tournées vers l’extérieur.

La vallée de la Beaume depuis le plateau de Loubaresse, en regardant en direction du Piémont, au loin.

Un horizon proche ouvert, clôturé et pâturé se distingue d’un horizon plus lointain, composé à perte de vue de pins maritimes. Cette vague végétale, qui enveloppe les hameaux, conduit à s’interroger à propos des limites et des transitions entre milieu habité et milieu forestier.

Cette lecture de paysage met en lumière le rapport entre les dynamiques végétales observées et les pratiques et infrastructures locales avec lesquelles elles interagissent. Ces interactions, propres à chaque lieu de la vallée, racontent les façons dont les paysages se sont transformés et amènent à poser plusieurs questions : quelles sont les origines de ces forêts ? Quels liens les Ardéchois ont-ils entretenu et entretiennent-ils avec elles ? Comment ces relations influencent-elles la forme des paysages de la vallée de la Beaume ? Un bref regard sur les générations précédentes apporte des éléments de réponse. Je me suis concentrée sur les trois dernières générations, qui ont été témoins et actrices de transformations importantes dans la vallée, en lien avec le phénomène de reforestation. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux paysans quittent leurs terres pour la ville, prenant soin de couper les derniers taillis de châtaigniers et de vendre leurs dernières bêtes. D’autres, avant de partir, plantent certaines essences forestières (notamment le douglas), encouragés par la politique du Fonds forestier national. Ce choix est motivé par l’envie de laisser un héritage aux générations à venir et de garder un lien avec la vallée. Ces décisions affectent la génération suivante. L’exode rural se poursuit en toile de fond, mais les bourgs qui se vidaient peu à peu voient arriver une nouvelle population, venant des villes et désirant s’investir dans les pratiques paysannes locales. Certaines pentes qui commençaient alors à s’embroussailler retrouvent leur usage agricole. La vallée connaît des mouvements importants de populations, mais aussi de cultures, et les formes du paysage semblent suivre ces mouvements : les forêts se développent, entretenues ou non, des landes à genêts émergent des bancaous8 autrefois pâturés, et les hameaux, malgré l’arrivée de ces nouveaux habitants, se vident peu à peu. Plus récemment, de nouvelles manières d’habiter la vallée viennent accompagner ces mouvements : un phénomène de résidences secondaires au sein des hameaux mais aussi de nouvelles constructions, au niveau du piémont surtout, dans les forêts, qui semblent alors devenir des lieux de vie désirés.

La population a complètement changé en soixante ans, en accueillant des habitants d’horizons et de cultures variés : urbains, venus des territoires voisins, voire d’autres régions ou pays. Ce court récit met en lumière le passage d’un monde paysan ancré dans sa terre depuis plusieurs générations à un monde forestier récent.

Quelles formes locales ces différentes générations ont-elles laissées en héritage ? Immisçons-nous à présent dans les couches de ces forêts, afin de comprendre où en sont ces différentes visions aujourd’hui.

Dans la vallée, anticiper un risque encore invisible


Repérer des signaux

Cette étape de la réflexion correspond à une démarche de terrain : quitter la voiture et l’observation d’ensemble de la vallée pour atteindre des échelles plus fines, à l’allure de la marche, afin de repérer des éléments jusqu’alors invisibles. L’observation de ces signaux constitue le premier pas vers l’anticipation. Les signaux peuvent être définis comme l’ensemble des éléments observés sur le terrain, dont l’interprétation, en lien avec l’histoire du territoire, permet de saisir localement les trajectoires en cours. Parmi les signaux identifiés, certains ont retenu mon attention, depuis le plateau de Loubaresse jusqu’au piémont, à Joannas. Sur le plateau, l’enjeu de la fermeture progressive des espaces agricoles s’impose : les landes à genêts viennent enserrer les quelques parcelles encore pâturées.

La lande à genêts, très présente sur le plateau.

Ce signal est accentué par une déprise morale évoquée par les deux éleveurs bergers dont les troupeaux façonnent actuellement les lieux : « Nous sommes les derniers témoins de pratiques déjà passées9. » Plus loin, des plantations de douglas, en timbre-poste, disposés en bouquets de plantations denses, jonchent les monts qui dessinent les limites du plateau. Cet héritage d’après-guerre déborde des parcelles et glisse le long des pentes vers les espaces de pâture. Du côté de Joannas, le risque est plus proche, en raison du développement du pin maritime à proximité du hameau et des constructions récentes qui ponctuent cette masse forestière, vulnérable face aux feux. S’enfonçant sous la canopée dense des pinèdes, des bancaous portent les arbres dont les racines commencent à détériorer leur structure. Certains versants boisés sont réinvestis par des pratiques agricoles privées, qui gagnent peu à peu du terrain sur la masse forestière et informent sur les tendances en cours dans le piémont.

Ces observations permettent de fonder une démarche prospective. Il s’agit de préparer une transition entre ce que l’on perçoit en observant de loin les grands paysages de la vallée, et ce que l’on comprend de ceux-ci lorsque l’on s’immisce dans des échelles plus réduites. L’analyse de ces signaux les rend visibles, accessibles au regard de tous, offrant un point d’entrée vers l’anticipation et le projet de paysage : lorsque l’on place à présent le feu de forêt comme le filtre évoqué au départ, que l’on met en perspective ces signaux au regard du risque d’incendie, il devient possible d’anticiper l’arrivée du feu, et de la mettre en regard du changement permanent des paysages et des gens qui les habitent, de leurs cultures, de leurs visions.

Le socle de la vallée se lit dans l’architecture locale : ici, une clède en granite de Rocles à Joannas.

L’analyse de ces signaux les rend visibles, accessibles au regard de tous, offrant un point d’entrée vers l’anticipation et le projet de paysage : […] il devient possible d’anticiper l’arrivée du feu, et de la mettre en regard du changement permanent des paysages et des gens qui les habitent, de leurs cultures, de leurs visions.


Accompagner les pratiques existantes
vers de nouvelles interactions

L’anticipation permet d’imaginer différentes manières d’influencer
les trajectoires en cours, entreprises par les habitants de la vallée. Les trois courbes représentées sur le schéma ci-dessous (surface forestière, surface agricole et démographie) semblent diverger avec le temps.

La démarche d’anticipation : influencer les trajectoires en cours et faire se rencontrer les personnes en lien avec ces courbes (l’évolution des forêts, en vert ; l’évolution des surfaces agricoles, en jaune ; l’évolution de la démographie, en rouge). Les cercles représentent les groupes d’acteurs liés à ces trajectoires, dont certains se trouvent regroupés ou mis en relation, en interaction dans le cas de l’anticipation.

Chacune d’entre elles est composée de groupes de personnes – habitants, agriculteurs, élus, touristes, pompiers, etc. – souvent peu en lien les unes avec les autres. L’enjeu est de rapprocher ces lignes pour tenter de les faire se rencontrer avec pour objectif commun l’anticipation du risque d’incendie. Dans cette démarche, les paysages deviennent les lieux d’interactions inédites entre ces Ardéchois, qui peuvent se placer à l’origine des transformations futures de leur vallée. Les propositions d’interactions se fondent sur les personnes et les activités déjà présentes dans différents lieux. Deux en particulier ont retenu mon attention, constituant les portes d’entrée et de sortie de la vallée, où les leviers vis-à-vis du risque d’incendie sont les plus importants à activer (le cœur de vallée, quant à lui, est déjà soutenu par le parc naturel régional des monts d’Ardèche) :

– le plateau, en premier lieu, où il s’agit de maintenir des espaces ouverts, voire d’élargir ces espaces, en vis-à-vis de la progression des landes et des plantations non entretenues. Un enjeu d’accompagnement des éleveurs se dessine aussi, dans une démarche de soutien, en faisant appel à des personnes et outils extérieurs et en renforçant les solidarités entre acteurs déjà présents. La posture s’apparente ici à une forme de veille sur la vallée ;

– le piémont, où le risque est le plus proche, est le second lieu de ma réflexion. Il constitue une forme d’avant-poste plus habité et investi à nouveau par des pratiques privées. Là encore, le besoin d’accompagner et de soutenir ces pratiques autour d’une vision commune se fait sentir. Les nouveaux habitants de ce piémont, à travers leur perception des changements de leurs paysages quotidiens, prennent une place décisive dans le projet : celle de l’évolution des regards. Dans ce second cas, les acteurs du piémont sont presque en lutte contre la proximité des pinèdes avec les milieux habités. Le temps est alors mis à profit pour éloigner cette lisière forestière, en créant de nouvelles ressources locales (bois, fruits, vin, etc.).

Anticiper le risque d’incendie, c’est permettre d’imaginer diverses formes que peut prendre le paysage. C’est envisager, avec une certaine souplesse, d’autres menaces qui pourraient se présenter avant même l’arrivée effective du feu.


Depuis son seuil et en regardant au loin,
voir le paysage changer

Les transformations des paysages vont au rythme des personnes qui les mettent en œuvre, des « énergies locales ». Ce rythme est à l’origine d’une temporalité qui assure, malgré les incertitudes qui caractérisent l’anticipation, la construction d’une culture commune à partir d’un héritage paysan à nouveau visible, et de nouvelles manières de percevoir le milieu forestier. Ainsi, les premières initiatives et les solidarités qui en découlent peuvent débuter dès demain. Elles participent sur un temps plus long à forger cette culture, commune à la vallée, et qui résonne de manière singulière suivant les lieux et les enjeux locaux. Anticiper le risque d’incendie, c’est permettre d’imaginer diverses formes que peut prendre le paysage. C’est envisager, avec une certaine souplesse, d’autres menaces qui pourraient se présenter avant même l’arrivée effective du feu.

Parcourons encore cette vallée en pleine transformation. Prenons l’exemple d’une randonnée sur le GR de pays « tour du Tanargue ». Lorsqu’on arrive au-dessus du plateau de Loubaresse, on aperçoit des chèvres alpines qui avancent les unes derrière les autres entre les genêts, s’arrêtant pour brouter ceux qui leur bloquent le passage. Certaines sautent au-dessus des autres pour aller prospecter plus loin à la recherche de jeunes rameaux. Derrière le troupeau, des sillons se dessinent, comme de nouveaux chemins dans la lande. En descendant peu à peu vers le cœur du plateau, on peut être surpris de constater que de jeunes châtaigniers ont remplacé le genêt, résultat d’une « expérimentation dans le cadre de l’adaptation de la castanéiculture au changement climatique » comme l’explique le panneau planté sur la parcelle. Si nous repassons dans quelques années, fin novembre, nous croiserons les troupeaux sur cette même parcelle, au retour des estives, en train de profiter des châtaignes comme dernière ressource avant de passer l’hiver en bergerie. Au fil des années, le plateau s’ouvre, les forêts et la lande reculent. Notre randonnée annuelle est ponctuée de rencontres, de pratiques agricoles inédites et de nouveaux points de vue qui s’ouvrent sur la vallée.

Le versant qui fait face au hameau de Joannas devient le lieu de développement de projets agricoles privés. Suivant la situation des parcelles sur les pentes, il est possible d’imaginer différents types d’initiatives.

Ces derniers donnent accès à de nouvelles perceptions. En hiver, quand on porte le regard au loin, des signaux de fumée attirent l’attention vers l’horizon. En suivant le sentier jusqu’à l’autre bout de la vallée, aux abords du chapelet de hameaux qui composent le piémont, des sapeurs forestiers indiquent la déviation par Joannas à emprunter. Nous sommes en janvier, en pleine période des brûlages dirigés. Depuis leurs maisons, les Joanèls (les habitants de Joannas) observent les sapeurs en action à quelques centaines de mètres sur le versant d’en face. Ici, on cultive littéralement le feu, on s’en sert comme d’un outil que l’on a d’abord cherché à comprendre. Dans quelques mois, l’odeur de pin brûlé et l’épaisse fumée qui tapisse les pentes laisseront place à des plantations de jeunes pommiers ou bien de pêchers.

Ce récit peut prendre autant de formes que d’interactions entre les habitants de la vallée.

L’évolution progressive du versant au rythme des initiatives privées permet de l’intégrer dans le paysage du hameau, mais aussi dans les habitudes de ses habitants. L’enjeu est d’y porter à nouveau un regard, de repenser cette épaisseur forestière comme un lieu de création de ressources locales, permettant en plus d’anticiper l’évolution du pin maritime, face au risque d’incendie.
Diplôme soutenu en juin 2021.
Travail de fin d’études encadré par Lolita Voisin et Christophe Le Toquin.
Article publié dans Les Cahiers n° 20, « De près et de loin », 2022, p. 40-49.
Photographies et documents : C. Pacton.

  1. La densité moyenne de population est de 15 habitants au kilomètre carré.
  2. Jean-Christophe Bailly, « Murmurations », Les Cahiers de l’École de Blois, n° 18, 2020, p. 124-131.
  3. Petit bâtiment situé dans une châtaigneraie, permettant de faire sécher les châtaignes et d’héberger temporairement les paysans.
  4. Selon les chiffres de la Food and Agriculture Organization/Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
  5. Ligne qui représente la limite nord du climat méditerranéen « franc » à une époque donnée.
  6. Le terme de megafire est dû à Jerry Williams, ancien responsable des forêts aux États-Unis.
  7. Joëlle Zask, Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe écologique, Premier parallèle, 2019.
  8. Un bancaou, ou bancelle en français, est le terme occitan pour désigner une terrasse en pierre sèche portant une culture (châtaigniers, oliviers, maraîchage, vignes, etc).
  9. Citation notée par Caroline Fontana (ethnologue) et Jean-Pierre Vallorani (photographe) dans le rapport Pratiques pastorales sur les monts d’Ardèche : un mode d’habiter le territoire, 2015.
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