
Paysages partagés
Olivier Gaudin
L’expérience du paysage oscille entre l’unité et la dispersion. Associant l’attrait du détail au désir d’harmonie, multipliant les perspectives au gré des traversées, elle ne relève pas d’une synthèse mais d’une incessante tension, ouverte aux vents du changement. Les métamorphoses d’un lieu habité, même bien connu, empruntent des trajectoires qui échappent aux prédictions d’un calcul. C’est pourquoi, pour les artistes et les scientifiques comme pour les concepteurs, paysage ne se dit qu’au pluriel1. Tout milieu conjugue des manières de voir et de faire très distinctes, héritées de longues cohabitations, mais ce partage reste inachevable et mouvant. Chaque portion de la surface terrestre est peuplée par une multiplicité inouïe d’êtres vivants plus ou moins mobiles : la gamme de leurs interactions connaît d’innombrables variations, de l’indifférence à l’affrontement, de la compétition à la symbiose. Les formes de ce partage des milieux entre espèces animales et végétales sont issues de longues adaptations, de contacts, d’évitements, d’observations réciproques. Les écologues y décèlent des continuités spatiales tissant des corridors et des réseaux, dont ils cherchent à mesurer le degré de « connectivité » fonctionnelle.
Si les activités humaines qui façonnent les paysages se superposent à cet ajustement continu, elles le modifient aussi par leur ampleur et leur échelle, depuis les premiers temps de la domestication. La cohabitation des groupes sociaux conduit à négocier des règles et à établir des institutions, comme le rappelle le sens, territorial avant d’être esthétique, de l’allemand Landschaft et de l’anglais landscape2. Ainsi, le paysage est le partage d’un pays : il résulte d’un jeu de distances, où agissent aussi des rapports de force et des effets de lieu ; ces tensions donnent leurs formes aux territoires.
Paysages partagés : par qui, avec qui, au nom de qui ? Depuis quand et pour combien de temps ? Partage est un terme ambivalent. S’il signifie la mise en commun délibérée d’un objet ou d’une activité par les membres d’un groupe, à l’image des tableaux idéalisés de moissons et de vendanges, il désigne aussi un processus d’exclusion. Les biens ou les lieux soumis au régime de la propriété privée sont soustraits à l’usage du plus grand nombre : l’accès à une enclave résidentielle fermée ou à une forêt privée est restreint aux membres du groupe qui décide d’en limiter le partage. Des plaines picardes aux vallées alpines, des élevages bretons aux forêts landaises, la question se pose, tout autant que dans les métropoles fragmentées, du maintien d’espaces publics accessibles et arpentables, d’interstices susceptibles d’accueillir des expériences non réductibles à des planifications étatiques – fussent-elles « écologiques ».
Mais partager un paysage, ce n’est pas attribuer des parts quantifiables, comme on découpe un gâteau ; c’est mettre en jeu des conditions d’expérience, des appartenances et des attachements. […] Le paysage est toujours le paysage de quelqu’un.
Le partage peut aussi désigner la répartition coordonnée de ressources entre les occupants d’un écosystème : dans ce cas, la recherche d’un équilibre et de son maintien oriente les activités de ceux qui le composent. Tout dépend alors des formes et des modalités d’organisation sociale : coopérative ou hiérarchique, coercitive ou concertée. Mais partager un paysage, ce n’est pas attribuer des parts quantifiables, comme on découpe un gâteau ; c’est mettre en jeu des conditions d’expérience, des appartenances et des attachements. C’est ménager des accès, des passages, des possibilités d’usage commun et de transmission des fruits d’un travail du sol que l’on hérite de nombreuses générations, et que l’on puisse continuer à transformer, avec d’autres. Le paysage est toujours le paysage de quelqu’un3.
En contournant les frontières entre public et privé, en maintenant des voies de traverse et de passage pour la déambulation4, le paysage peut-il désigner des formes et des usages dont la mise en commun échapperait à l’appropriation exclusive ? Le partage amplifie par exemple la circulation des savoirs, des langues, ou des expériences esthétiques. Ce pourrait aussi être le cas des espaces publics. Les obstacles à l’accessibilité se rencontrent alors du côté des conditions externes à l’objet même du partage, comme le temps libre, l’éducation du regard, l’effort de l’apprentissage, l’exercice de l’attention, la connaissance de ses propres droits. À condition qu’il reste un champ d’expérience ouvert aux circulations et aux porosités, il en va peut-être de même du paysage. Que reste-t-il, dans nos usages contemporains, de la référence au « sens commun » (sensus communis) qu’invoquait la philosophie kantienne du jugement esthétique ?.
Depuis la création de l’École nationale supérieure de la nature et du paysage, au début des années 1990, la situation a changé. À l’aggravation des inégalités sociales et des dégradations écologiques s’ajoute l’altération des fonctionnements et institutions démocratiques. Cette conjonction préoccupante ouvre cependant des brèches, des prises pour l’action collective, et d’inspirantes pistes de travail. Géographes, philosophes, anthropologues, juristes, politistes et historiens ont modifié leurs cadres et leurs concepts. Ils et elles ont travaillé le sens politique du « partage du paysage5 », souligné l’ambivalence de ses usages coloniaux et post-coloniaux6, insisté sur l’instabilité et l’impermanence de ses formes7, documenté et critiqué les processus de « médiation8 » menés en son nom. Dès 2016-2017, l’École de Blois avait intitulé un cycle de discussions publiques « Le parti du partage », où l’on s’interrogeait à propos de quelques usages concrets des notions de participation et de communs, ainsi que sur l’extension de principes éthiques et politiques comme l’entraide, l’auto-organisation et la solidarité9.
Au printemps 2023, un important mouvement social a touché les écoles supérieures d’architecture et de paysage. L’un des aboutissements en a été la tenue des premiers états généraux de l’enseignement du paysage, fin 2024 à Lille. Des délégués enseignants et étudiants de toutes les écoles y ont élaboré ensemble des constats argumentés et des demandes précises, transmises aux différentes institutions de tutelle : un document de « perspectives communes ».
En matière de paysage, la coopération est à la fois ce dont nous héritons, et l’indépassable fondement du pouvoir d’agir dont nous pourrons disposer à l’avenir. Les interactions réciproques sont la condition d’existence des milieux humains, tout autant que les relations d’interdépendance entre les éléments, les plantes et les organismes vivants assurent leur survie. Pour les décrire, les scientifiques, qu’ils soient anthropologues, archéologues ou écologues, parlent d’écosystème, voire de symbiose. Ce vocabulaire se transpose aux projets des paysagistes à mesure que s’inventent, face à des expériences de dissonance, des gestes de résistance et de solidarité. L’histoire environnementale, la géographie critique ou l’étude des discriminations apportent d’autres méthodes d’enquête. Elles montrent qu’apprendre à bifurquer suppose de se rendre attentif aux réciprocités dont dépendent les vies humaines, et aux rapports de domination qui les entravent. À distance de l’évaluation technocratique des « risques », reconnaître la fragilité des paysages demande d’associer la sensibilité, le dialogue, la patience et l’anticipation. Il s’agit de mettre en commun des perceptions mais aussi des émotions, des désirs de changement et des capacités d’action. Croiser les regards est une nécessité puisqu’il n’est de pouvoir d’agir que collectif, c’est-à-dire participatif. Mieux partager les paysages, ce serait donc expérimenter des réponses situées, issues d’enquêtes coopératives – plutôt que des « solutions » techniques privées de sens critique – sur les problèmes rencontrés lors d’expériences communes de dissonance. Ce serait apprendre à conjuguer des milieux.
Face à la brutale réduction des possibilités d’habiter le monde, le partage public des sensibilités et l’expression de la pensée critique contribuent à renverser l’hégémonie culturelle de l’imaginaire aménagiste. Quitter les impasses, très critiquées, d’une « démocratie participative » qui perpétue les rapports de force et les cloisonnements en est l’une des conditions. Le projet de paysage est l’un des terrains où se manifestent les tensions entre les discours et les actes, les engagements de posture et la perception des conséquences. Placer les règles du dialogue démocratique et l’exigence d’émancipation au cœur de la conception spatiale peut sembler idéaliste ou utopique. Mais tenir les paysages quotidiens, à l’instar de ce qu’imaginait Henri Lefebvre pour la ville, pour une « œuvre » caractérisée par la participation active de celles et ceux qui en ont l’usage aux décisions qui en affectent les formes, ne serait-ce pas au moins une exigence féconde de démocratisation ?
La réflexion technique, esthétique et politique sur l’espace s’enrichit ainsi des apports des écologues, mais aussi des savoirs et des savoir-faire du droit, de l’histoire et des sciences sociales. Cet élargissement éloigne le paysage du seul champ artistique, aussi bien que du cadre contraint de l’ingénierie. Sans congédier ces domaines, il les confronte à la complexité des mondes vécus. Le concept de paysage s’est ainsi ouvert à la philosophie et l’histoire environnementales, à la géohistoire du climat, à l’écologie politique, au droit, ou encore aux études d’ambiances. Un effet prometteur de cette ouverture pluraliste est l’exigence réaffirmée d’ancrer les projets de paysage dans des situations concrètes et partagées. Les expériences de vulnérabilité ou de fragilité, les relations de dépendance ou de domination, une fois perçues et décrites par divers processus d’enquête, peuvent devenir des problèmes publics, c’est-à-dire des questions que certaines formes de partage rendent démocratiques – car elles ne le sont jamais d’emblée et par défaut. À l’image du « printemps silencieux » de Rachel Carson dans les années 1960 et, plus près de nous, des « marées vertes10 » bretonnes ou de situations d’injustice spatiale et environnementale, cette mise en évidence suppose de longs efforts d’investigation, le courage des enquêteurs et enquêtrices, et des réponses institutionnelles suffisantes. C’est à ce prix que l’on pourra faire valoir la « nécessité du paysage11 » en lui conférant une portée critique, voire inspirer un « vpartage du sensible12 » moins déséquilibré qu’aujourd’hui. Ces Cahiers abordent ces enjeux en associant, comme à l’accoutumée, la mémoire et l’anticipation dans la description d’expériences et de situations très variées.
L’architecte et paysagiste Mathieu Lucas, qui enseigne le projet de paysage à Blois, explore les apports mutuels de la connaissance scientifique des phénomènes climatiques et de la conception de paysage. Si leurs objectifs et leurs temporalités sont distincts, la place qu’elles accordent à la démarche empirique, prolongée par la sensibilité et l’imagination de mouvements invisibles, mais sensibles, peut rendre féconde leur dialogue, comme le montrent des projets menés dans trois centres-villes alpins. Dans la campagne alsacienne, le paysagiste Frédéric Rossano, spécialiste de l’eau et des risques, a conçu un atelier pédagogique collaboratif qui, en associant des élèves architectes et ingénieurs, leur fait découvrir les spécificités de l’approche du paysage. Cet atelier de projet aide de petites communes rurales à faire face à la multiplication de crues, sécheresses et autres phénomènes hydriques de moins en moins réguliers et prévisibles.
Les travaux de fin d’études de ce numéro envisagent des réponses coopératives, par le projet de paysage, à des situations de profonde fragilité. Au pied de la dune du Pilat, dans un secteur dévasté par les incendies de l’été 2022, Antonin Renard imagine la résurgence d’une « forêt usagère » au régime de droit spécifique, héritier des communs médiévaux. Non loin de là, sur la rive droite de la Garonne à Bordeaux, Lucie Goumain conçoit d’un œil neuf l’avenir du quartier récent de Brazza, à partir d’une observation minutieuse des processus écologiques qui distinguent les interstices négligés par cette vaste opération d’urbanisme. Valentine Bonnefond, au sud de la Guadeloupe, entend « soigner » des milieux ravagés par l’usage industriel du chlordécone dans les bananeraies, en associant les savoir-faire techniques de la dépollution à ceux du jardin créole. Cette proposition laisse entrevoir de nouveaux lieux de sociabilité, de rencontre et de partage. Enfin, Manuel Witt dessine un futur alternatif et inattendu, fondé sur l’anticipation située, une connaissance précise des processus écologiques et l’action collective locale, pour la station alpine de Tignes (Savoie) et les hameaux attenants.
Dans sa contribution, la paysagiste Lucie Garzon expose la démarche originale de l’agence Éjo.coopérative, installée dans le Clunisois, en Bourgogne. Elle décrit l’exemple d’une convergence entre l’approche par le paysage et un projet de territoire. Que peut engendrer une politique publique locale, dès lors qu’elle se fonde sur la reconnaissance méthodique des relations de dépendance que l’étude du paysage rend visibles ?
Depuis les débuts de l’ère industrielle, les propositions critiques alternatives aux accaparements capitalistes n’ont pas manqué. À un siècle de distance, ce numéro revisite ainsi les idées de l’architecte suisse Hannes Meyer (1889-1954), qui succéda à Walter Gropius à la direction de l’école allemande du Bauhaus en 1928, où il défendit son attachement aux principes coopératifs. C’est en tant qu’enseignant qu’il s’exprimait dans les textes et allocutions à ses élèves et à ses collègues que nous publions ici. Il recommandait à ce collectif précaire de tenir compte en priorité des besoins sociaux et de prendre conscience de la place des concepteurs dans le paysage distendu et chaotique de leur époque. Par-delà la barrière de la langue et la distance historique, ces appels résonnent encore. Leur écho, quarante ans plus tard, nous reconduit en France avec la contribution du Bauhaus Lab 2024, un collectif de huit jeunes concepteurs et conceptrices internationaux réunis au printemps dernier par la Fondation Bauhaus de Dessau. Leurs travaux ont porté sur l’Institut de l’environnement, un établissement d’enseignement supérieur parisien au destin éphémère (1969-1971). Dans cette école héritant des convictions pédagogiques du Bauhaus se côtoyaient des architectes et des ingénieurs, des graphistes et des designers, des sociologues, des photographes et des cinéastes. Cette expérience a contribué à renouveler la réflexion sur les réciprocités, les fragilités et les potentialités que révèle l’attention aux milieux de vie ; elle a aussi relayé et légué, en héritant elle-même des écoles du Bauhaus et d’Ulm, de précieuses méthodes d’enseignement coopératif13.
Comme l’illustre la transmission des récits dans les sociétés « sans écriture », qu’elles soient graphiques ou orales, les moyens du partage du paysage sont aussi visuels, narratifs ou poétiques. Dans le cadre d’une commande passée par la Compagnie nationale du Rhône, lors d’une étude préalable à un projet de barrage hydroélectrique en amont de Lyon, l’architecte et illustrateur Antoine Maréchal, qui enseigne à l’École de Blois, avait conçu une bande dessinée, mais celle-ci est restée inédite. Ce numéro des Cahiers publie ces planches avec une réflexion critique de l’auteur sur ce que le dessin à la ligne claire, plébiscité dans la représentation de l’architecture, dit d’un certain rapport à l’espace.
À l’autre bout de l’Europe, en Bosnie-Herzégovine, l’anthropologue Aline Cateux décrit les formes ambivalentes de la vallée de la Drina. Sait-on jamais ce qu’on regarde, lorsqu’on parcourt les replis de reliefs enfrichés ? Trente ans après un conflit marqué par une violence génocidaire qu’ils masquent et révèlent à la fois, ces paysages parlent de mémoire et de survie, mais aussi d’absence et d’amnésie. Cette description sensible et précise, attentive à la parole des survivants, met en question la possibilité même du partage.
Près de Blois, et le long du périmètre de la vallée inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, un Observatoire photographique participatif du paysage du Val de Loire a été créé en 2020. Il est fondé sur la reconduction collective de points de vue partagés avec des habitants. L’historienne Imola Gebauer et le photographe Christophe Le Toquin présentent ce dispositif, ainsi qu’une sélection d’images qui en sont issues.
« Y a-t-il des frontières tout au bord ? – Et qu’est-ce qu’un pays ? » En clôture de ce volume consacré aux fragilités partagées et aux réponses collectives qu’on peut leur apporter, Frank Smith déploie une série de questions issues de la rencontre avec une géographie particulière, marquée à vif par la fermeture des frontières et la violation répétée des droits humains. Tout près de l’ancienne « jungle » de Calais, son texte s’interroge sur notre capacité à voir et à énoncer, malgré le silence dont on l’enveloppe, la charge mémorielle et politique d’un « espace sensible qui veut exister », entre le ciel, la terre et la mer.
- Claudie Voisenat (dir.), Paysage au pluriel. Pour une approche ethnologique des paysages, MSH, 1995.
- Kenneth Olwig, « Recovering the substantive nature of landscape », Annals of the Association of American Geographers, 86 (4), 1996.
- Pour paraphraser la formule de Marcel Roncayolo, « La ville est toujours la ville de quelqu’un », De la ville et du citadin, Parenthèses, 2003, p. 52-73.
- Sarah Vanuxem, Du droit de déambuler, photographies de Geoffroy Mathieu, Wildproject, 2025.
- Anne Sgard, « Le partage du paysage », habilitation à diriger des recherches en géographie, Institut de géographie alpine de Grenoble, 2011.
- William J. T. Mitchell (dir.), Landscape and Power [1994], The University of Chicago Press, 2002 ; Anna L. Tsing, Friction. Délires et faux-semblants de la globalité [2005], La Découverte, 2020.
- John R. Stilgoe, What is Landscape ?, The MIT Press, 2015.
- Rémi Bercovitz, « L’invention de la médiation paysagère », Projets de paysage, no 26, 2022.
- Les enregistrements sonores de ces discussions sont accessibles sur le site de la radio associative Studiozef (studiozef.fr/emissions/discussions-de-la-chocolaterie).
Sur les communs, voir aussi le n° 33 des Carnets du paysage, « Paysages en commun », 2018. - Inès Léraud et Pierre Van Hove, Algues vertes, l’histoire interdite, Delcourt, 2019 ; Louis Quéré, « Le travail des émotions dans l’expérience publique. Marées vertes en Bretagne », dans Daniel Cefaï et Cédric Terzi (dir.), L’Expérience des problèmes publics, EHESS, 2012.
- Jean-Marc Besse, La Nécessité du paysage, Parenthèses, 2018.
- « J’appelle partage du sensible ce système d’évidences sensibles qui donne à voir en même temps l’existence d’un commun et les découpages qui y définissent les places et les parts respectives. Un partage du sensible fixe donc en même temps un commun partagé et des parts exclusives. Cette répartition des parts et des places se fonde sur un partage des espaces, des temps et des formes d’activité qui détermine la manière même dont un commun se prête à participation et dont les uns et les autres ont part à ce partage » (Jacques Rancière, Le Partage du sensible. Esthétique et politique, La Fabrique, 2000, p. 12).
- Le fondateur de l’École de la nature et du paysage (dont l’année 2025 marque le trentième anniversaire) fut l’un des « stagiaires » de l’Institut de l’environnement : voir Chilpéric de Boiscuillé et Claude Eveno, « Un parcours d’espaces et de fenêtres », Les Cahiers de l’École de Blois, n°o 10, Lire le paysage, 2012, p. 10-21.