Habiter les versants
de Faux-la-Montagne
Ninon Bonzom
Le texte ci-dessous est issu d’un travail de fin d’études soutenu à l’École de la nature et du paysage. Cette page n’inclut qu’une partie des documents graphiques publiés dans la revue papier.
Durant ce travail de fin d’études, je me suis posé deux questions propres à ma pratique de paysagiste : quelle légitimité ai-je à dessiner pour les autres ? Et comment faire ensemble, de l’amont du projet jusqu’à sa réalisation ? Pour tenter d’y répondre, j’ai choisi d’étudier le territoire qui m’est le plus familier : le village de mes aïeux, où je me rendais en vacances. J’y ai habité une partie de l’année de diplôme, de saison en saison. Habiter un lieu peut aider à déceler des tensions peu visibles, à en comprendre les nuances, afin de proposer aux habitants les réponses les plus justes.
Faux-la-Montagne compte trois cent quatre-vingt-neuf habitants. Le village est situé au sud de la Creuse, à une heure de route de Limoges. Certains journalistes ou observateurs s’intéressent aux initiatives qui y sont mises en place. Dérèglement climatique, épuisement des ressources, inégalités sociales, destruction des services publics ou recul de la vie démocratique sont autant d’enjeux contemporains auxquels le village tente de répondre. Grâce à une politique d’accueil menée depuis plusieurs décennies, Faux-la-Montagne montre des signes encourageants, avec le maintien de plusieurs services publics et un solde migratoire positif (+ 8 % d’habitants entre 2011 et 2015). Mais l’exode rural, très fort dans le Limousin avant même la Première Guerre mondiale, a marqué les mémoires individuelles et collectives comme les paysages. Pâtures abandonnées, progression de la forêt, villages désertés, écoles et services fermés sont des images récurrentes. Peu à peu, les forêts se privatisent, échappent aux locaux et enrichissent des sociétés ou des personnes situées hors du territoire. Entre nostalgie d’un monde rural disparu et utopie des nouveaux arrivants, les habitants ne produisent plus vraiment les paysages qu’ils habitent. Comment le projet de paysage peut-il participer à recréer des liens entre les écosystèmes humains et forestiers ?
La forêt, une limite dynamique sur un relief de plateaux
Sur le vaste plateau de Millevaches, entité géologique qui forme les contreforts nord-ouest du Massif central, la forêt déborde. Parfois sombre et opaque, elle peut être source de mythes et de légendes. Celle que les habitants pratiquent le plus souvent, pour marcher ou cueillir, est vivante et diversifiée, les feuilles caduques laissent passer la lumière. Le paysage de la Montagne limousine compte plus de 50 % de boisement, voire 80 % dans certaines communes. Seuls 10 % du foncier sont publics : ces forêts sont morcelées, de petite taille et appartiennent à de multiples propriétaires. Autrefois, les pâtures étaient gérées collectivement (biens de section) mais, à cause de l’exode rural, elles se sont privatisées au fil des générations.
Le plateau de Gentioux est constitué de plusieurs villages et hameaux. Il se trouve aux confins de trois départements (Creuse, Haute-Vienne et Corrèze) et son altitude varie entre 500 et 900 mètres : ce relief mouvementé forme un paysage alvéolaire de pentes, de lacs, de tourbières et de versants boisés. De multiples sources, rivières et glaciers ont façonné le relief, formant une succession de vallons et de puys.
Les chaos rocheux affleurent sur les sommets, tandis que l’eau creuse les vallées. En marge des grands pôles urbains, on peut le qualifier d’hyper-rural. Sur ce sol pauvre et acide, l’élevage ovin et bovin est présent, tandis que la forêt, exploitée ou issue d’accrus naturels, représente plus de la moitié de l’occupation du sol de la montagne.
Sur le plateau, la forêt fait débat. Signe frappant de la désertification des campagnes, elle est devenue une aubaine financière pour certains investisseurs privés, avec des monocultures de résineux au rendement rapide. Son extension peut provoquer une sensation d’enfermement1 qui résulte de la perception de l’observateur, mais aussi des caractères physiques de la forêt – sa taille, son opacité, sa localisation à proximité des habitations, ses essences, sa gestion… Pourtant, selon Jean-Baptiste Vidalou, la forêt serait une « limite dynamique », une puissance qui déborde : « La forêt n’est pas la forme vide, la surface continue, qu’il s’agirait de définir en termes d’étendue d’arbres, de ressource en biodiversité. Non, la forêt, c’est une manière de se tenir2. »
Aujourd’hui, la moitié de la surface forestière est considérée sous l’angle de sa rentabilité et de sa productivité, et les divers usages et bienfaits qu’elle pourrait offrir si sa gestion était différente ne sont pas pris en compte. Pourtant, les anciens l’exploitaient autrefois collectivement et à petite échelle, pour subvenir aux besoins du village. En réponse à cette industrialisation du paysage, on peut poser un autre regard sur la forêt. Un retour aux fondements est-il possible, et souhaitable, dans un système aujourd’hui mondialisé ?
Les leçons du passé : une dépossession du paysage ?
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le territoire de l’actuel parc naturel régional (PNR) était boisé à hauteur de 6 %. Ses habitants vivaient surtout de l’élevage extensif. Les paysages étaient ouverts, les sommets nus, les landes pâturées. Les forêts servaient de réserve de bois dans chaque village, pour se chauffer, construire et fabriquer des outils. La vie paysanne était dure, le relief et le sol acide restreignant les rendements et les possibilités de développement agricole. Une tradition d’exode saisonnier, en quête de revenus complémentaires, a persisté jusqu’au début du XXe siècle : les « maçons de la Creuse » partaient travailler dans les grandes villes durant plusieurs mois de l’année. Ils revenaient avec un salaire, mais aussi en portant les linéaments d’une conscience ouvrière et communiste. Cette tradition saisonnière bascule avec l’exode rural qui se généralise au mitan du siècle dernier, mais touche le Massif central plus tôt et plus durablement.
Dans les années 1920, Marius Vazeilles, ingénieur des Eaux et Forêts et habitant du plateau, entend mettre un frein à cet exode : il conçoit l’idée d’une futaie jardinée d’essences mélangées pour mettre en culture les terres inoccupées. Selon lui, la complémentarité entre l’agriculture et la production de bois pourrait devenir une source de revenu durable, pour plusieurs générations. Cette utopie des paysans reboiseurs permet d’expérimenter l’introduction d’espèces exotiques (douglas, épicéa, mélèze…). L’exode se poursuit néanmoins, et de 1880 à 1960, la population diminue de moitié : de 120 000 à 61 000 habitants dans le territoire du PNR. Dans les années 1950, le Fonds forestier national encourage les propriétaires forestiers à planter les biens de section abandonnés en résineux, en subventionnant l’achat des plants.
Environ un tiers de la forêt, issue d’accrus naturels, reste peu exploitée. Mais les deux tiers des peuplements forestiers sont gérés en monoculture de résineux : les techniques forestières y sont mécanisées, les arbres calibrés et adaptés à cette nouvelle industrie. La forêt devient un placement financier exonéré d’impôts, entre les mains d’héritiers citadins détachés du territoire.
Les tempêtes de 1982 et 1999 freinent la course à l’enrésinement, mais les techniques continuent de se « moderniser » et l’obsession du rendement à court terme entraîne des effets néfastes sur la qualité des sols (tassement, érosion, épuisement), de l’eau (coulée de boue, acidification), et des paysages dans leur ensemble. En effet, ce type de culture est le plus souvent régi par une série de coupes rases et de replantations, avec un cycle court, environ quarante ans, alors qu’il en faudrait le double pour que les arbres restituent les minéraux puisés dans le sol pour leur croissance. Le passage des engins forestiers détruit certains chemins anciens – image littérale de la disparition de la société rurale au profit de la société industrielle et mécanisée, comme une sorte de négation des traces des paysages ruraux et des usages paysans.
De nombreux habitants, en voyant les coupes rases se succéder, éprouvent un sentiment de dépossession des paysages qui les conduit à s’emparer du sujet. Des lieux de vie collectifs émergent et prônent un rapprochement à leur environnement, tenant compte de la vulnérabilité du territoire.
Le paysage peut-il devenir un signe pour raconter des écosystèmes humains et forestiers aujourd’hui fragilisés ?
Quelle forêt voulons-nous habiter ?
Les villages et hameaux forment aujourd’hui un archipel de clairières habitées qui échangent des biens et services ; elles ne vivent pas en autarcie. De nouvelles associations à but non lucratif forment un réseau dense et renforcent une culture alternative plus ou moins éloignée du système conventionnel. Les nouveaux habitants n’arrivent pas ici par hasard, ils recherchent d’autres façons d’habiter et de vivre en société. Le fossé culturel et idéologique se creuse entre certains locaux et les nouveaux arrivants ; ces tensions se cristallisent lors des élections municipales, où deux listes s’opposent. Le reste du temps, elles sont peu visibles, les cercles sociaux coexistent sans se côtoyer.
Le paysage est une affaire sociale, politique et culturelle. Mettre les habitants face à leurs propres paysages, c’est les mettre face au monde actuel : quelle société, quel territoire voulons-nous dessiner et habiter ? Sans renier le caractère forestier du plateau, il s’agit d’être exigeant sur la qualité de nos forêts, de leurs ourlets, de prendre en compte leurs interactions avec les espaces ouverts. Renouer des liens entre les milieux forestiers et les milieux humains, par de petits gestes, permettra de créer des espaces communs pour nourrir des formes de réflexion et d’action collectives à plusieurs échelles.
Je propose trois échelles et trois temporalités d’action dans mon projet de paysage. En premier lieu celle du bassin de vie, entre les villages : l’enjeu est de concevoir un projet de territoire intercommunal, qui tende vers une nouvelle économie locale et conforte les relations entre les acteurs forestiers et les habitants. Cette évolution du grand paysage s’appuie sur une temporalité lente, à l’image d’un temps forestier. Ensuite, il faut prêter attention à l’échelle de la clairière : celle-ci est en fait celle d’un village, qui devient le laboratoire de formes de contact avec les espaces boisés. L’idée est d’orienter le regard vers la forêt pour définir une stratégie habitante de reconquête des paysages. Enfin, à l’échelle de la lisière, il s’agit d’imaginer des actions concrètes en recyclant les ressources présentes. Ces interventions s’inscrivent dans un horizon temporel et spatial rapproché afin de retrouver, par de petits gestes, des formes d’autonomie en s’impliquant sur son lieu de vie, et ainsi d’activer des relations entre les différents écosystèmes.
Ces interventions s’inscrivent dans un horizon temporel et spatial rapproché afin de retrouver, par de petits gestes, des formes d’autonomie en s’impliquant sur son lieu de vie, et ainsi d’activer des relations entre les différents écosystèmes.
Le village et la clairière
Pour répondre aux tensions qui déstabilisent l’équilibre des milieux de vie, j’ai retenu l’échelle du village de Faux-la-Montagne. Il regroupe les caractéristiques des paysages alvéolaires du plateau : le puy de Faux et le puy des Zugauds sont boisés, le lac de Faux est proche des habitations, tandis qu’un vallon traverse le village. Le bourg ancien est construit sur un système de maisons mitoyennes et de terrasses, à même la pente. Grâce à la politique d’accueil menée par la municipalité, plusieurs associations installent leurs bureaux dans les étages de l’école primaire.
Aux lisières des deux versants boisés de Faux, sur les hauteurs du bourg, je propose des actions pour organiser la rencontre entre les écosystèmes et imaginer de nouvelles manières d’habiter la forêt. Les trois étapes de fabrication d’un projet – la conception, la mise en œuvre et l’usage – doivent à mon avis être menées par un même groupe social pour trouver un équilibre, une justesse et une forme durable de gouvernance.
Mes interventions se déclinent selon trois orientations principales. Décloisonner, c’est tourner le village vers la forêt en suivant une stratégie de reconquête. Le soin apporté aux lisières, aux espaces publics et aux chemins met en relation les différentes clairières, en vue de renforcer l’économie locale. Accueillir suppose d’agir sur son lieu de vie pour créer des espaces et des usages qui favorisent les rencontres entre les différents habitants. Recycler, enfin, suppose de mettre en chantier une nouvelle économie de projet, afin d’utiliser les ressources présentes pour mener à bien le projet de paysage. L’eau, le bois, la pierre et le temps sont de telles ressources
Le quartier du Four à pain : vers de nouvelles formes d’habitat collectif
En 2012, lorsqu’un écoquartier est dessiné par l’atelier d’urbanisme rural l’Arban, des ateliers sont menés avec les futurs habitants. Des formes d’habitation singulières voient le jour (ossature en bois, autoconstruction, phytoépuration…), mais restent des habitations individuelles réparties en lots. Aujourd’hui, encore peu d’espaces communs et de formes mitoyennes émergent de cette opération. Je souhaite accompagner ce projet dans le temps, en vue de poursuivre la recherche de manières d’habiter la lisière de la forêt, avec sa topographie spécifique. Il s’agit de concevoir un nouvel urbanisme de la pente, tourné vers des logements semi-collectifs et mitoyens. Construites en plusieurs phases, les maisons suivent les courbes de niveau. Le lien avec la forêt proche prend la forme d’une trame fruitière, du buisson à l’arbre, qui préserve une distance entre les habitations tout en constituant un bocage nourricier dans le quartier. L’implantation d’une conserverie artisanale amorce une économie très locale autour de la production des fruits – et alimente notamment le quartier et la cantine de l’école.
L’eau de pluie est recyclée par les noues filtrantes et stockée dans un bassin afin d’arroser les jardins partagés. Lors de plus fortes précipitations, elle rejoint le réseau dense de caniveaux, plus bas dans le village, puis le vallon. Les murets et les pavages sont fabriqués avec des pierres de récupération sciées. Le modelé de terrain, en terrasses, esquisse des passages dans les vergers. Ces ourlets publics façonnés le long de la pente permettent aussi de conserver des points de vue sur le grand paysage. La pérennité du vallon de Faux en pâture, en bas du village, et un urbanisme raisonné des futurs logements sont les deux conditions nécessaires au maintien de la qualité de belvédère du quartier.
Un temps plutôt court – moins de dix ans – pour réaliser le projet favorise l’arrivée prochaine de nouvelles forces vives dans le village (environ dix familles) qui pourront participer à la vie locale et aux débats futurs. Trois étapes ponctuent cette transformation à court terme : penser le projet, avec la constitution d’un groupe d’habitants ; le réaliser, grâce à la mise en place d’un établissement public foncier local ; puis exporter le projet à plus large échelle, en valorisant cette expérience d’organisation et de gestion collective ailleurs dans le territoire.
Du vallon au puy, les lisières publiques
Le passage du point bas au point haut du village questionne la relation entre les espaces publics et la forêt. La place du marché abrité prend la forme d’une terrasse minérale, en lieu et place du parking. Des cépées de bouleaux sont plantées et le cœur de la terrasse est en gravillons fins pour que l’on puisse jouer à la pétanque. Sur le fond de la place, le terrain est adouci pour accéder au vallon – la commune rachète à l’amiable la petite parcelle de jardin privé afin de créer un jardin humide. Entre les deux, une halle couverte en bois d’environ 100 m² possède un toit incliné qui guide l’eau pluviale vers le réseau de noues plantées, qui descend jusqu’au vallon. Cette halle offre un cadrage sur l’église et le tilleul centenaire du village et abrite les petits producteurs pendant les marchés d’hiver.
La place en chantier, aujourd’hui lieu de décharge sauvage de matériaux, qui s’étale dans le vallon, assume les usages liés aux chantiers de transformation du village en scénarisant le stockage et la récupération de la matière. Un abri est construit pour sécher le bois utilisé dans les aménagements d’espaces publics.
Pour accéder au point haut, la rue est en partie rendue aux piétons. De petites parcelles de bitume sont concassées sur l’emprise de la route, devant les jardins potagers. Les graines se disséminent suivant les aléas écologiques et les habitants peuvent mener des expériences de plantes cultivées. Ce principe est reconduit à l’emplacement du bâtiment des cantonniers, démoli avec soin pour en réemployer les matériaux. Les dalles de béton préfabriquées servent à créer un pavage et les fenêtres sont réutilisées pour édifier une serre collective.
Enfin, la création d’un escalier vers la chaufferie au bois permet d’accéder à un nouveau belvédère en opus incertum, qui marque la transition entre la forêt et l’école. La forêt proche devient une grande cour de récréation avec de petits aménagements, dont les matériaux sont issus de cette même pente boisée.
Comme pour le quartier du Four à pain, les habitants s’impliquent dans la conception et la réalisation du projet. Élus locaux, cantonniers, enfants, professeurs et parents participent à son élaboration et déterminent les besoins et les usages des lieux. Plusieurs événements et microchantiers ponctuent toute la durée du projet, réalisé en un temps court (deux ans), mais dont les répercussions et les débats seront plus durables. Ainsi, cette forêt devient un lieu « école » et favorise la mise en place d’une pédagogie autour de la dynamique de végétation.
Une économie de territoire à accompagner par l’évolution des pratiques sylvicoles
Le soin accordé aux ourlets forestiers par les habitants se répercute à une plus grande échelle sur le paysage, et pourra faire évoluer, à terme, les pratiques forestières sur le plateau de Gentioux. Pour les modifier, j’ai imaginé une parcelle expérimentale d’environ 700 m² dans une forêt communale plantée de sapins douglas. Au fil de coupes d’éclaircie régulières, il lui faudra environ cinquante ans pour devenir multifonctionnelle. Cette gestion continue se prolongera afin de léguer des ressources en bois aux générations futures. Les pratiques sylvicoles, moins dépendantes des énergies fossiles, évolueront vers de nouveaux métiers.
Cette forêt laboratoire deviendra en partie un nouveau bien commun. D’autres fleuriront sur le plateau, créant une trame forestière habitée. Parce que les forêts sont des ressources à préserver, et abritent aussi des parcours pour les habitants comme les visiteurs, il s’agit d’inventer des règles communes pour leur gestion durable. Les chemins et itinéraires qui les traversent sont essentiels pour mettre en valeur cet écosystème particulier, en améliorer la compréhension, mais aussi mieux connaître la communauté qui en assure la gestion. Pour atteindre une hybridation des milieux humain et forestier, le temps long de plusieurs générations – à l’image du temps des forêts3 – sera nécessaire. Cette nouvelle harmonie verra émerger une réelle coopération entre les acteurs forestiers et les habitants, en vue de renouer des contacts entre les écosystèmes. C’est à cette condition que la population locale pourra retrouver une forme d’autonomie et une marge de manœuvre quant au devenir de ses paysages.
Diplôme soutenu en Juin 2018.
Article publié dans les Cahiers n°17.
Photos et illustrations : N. Bonzom.
Pour compléter cette lecture : une vidéo présentant ce projet, enregistrée lors du colloque « habitats forestiers et forêts habitées »
- Claire Labrue, « L’enfermement de l’habitat par la forêt : exemples du plateau de Millevaches, des Maures et des Vosges du nord », thèse de doctorat en géographie, université de Limoges, 2009.
- Jean-Baptiste Vidalou, Être forêts. Habiter des territoires en lutte, La Découverte, Zones, 2017, p. 194.
- Le Temps des forêts, film de François-Xavier Drouet, 2018.